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l'exécution de ses devoirs, si bien qu'il se sent dans un état de privation des biens, et continuellement sujet à des accumulations de maux.
Les biens excitent son appétit jusqu'à lui faire oublier, par la cupidité de la possession, les lois de l'honnêteté : les maux attristent et abattent tellement son esprit, qu'il s'abandonne à la prévarication par quelque espérance de se débarrasser d'un fardeau aussi pesant, ou, du moins, d'écarter de lui le dégoût, devenu extrême, d'une quelconque contradiction. Mais la voix sévère de la conscience le blâme aussitôt de s'être ainsi laissé abuser par ses attachements, et d'avoir violé cette loi inattaquable qui fixe les limites sûres à l'acquisition des biens et à la fuite du mal.
SUITE…
(*) trad. en cours par M.-C. Bergey de la Teodicea, a cura di Umberto Muratore, vol. 22, ed. Centre Internazionale di Studi Rosminiani, Stresa e Città Nuova Editrice, Roma, 1977. L'édition italienne de 1977 restitue le texte de la Téodicée éditée en 1846 chez Boniardi-Pogliani à Milan.
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